Prix public : 22,00 €
La peur est un éprouvé individuel et collectif qui nous traverse tous. À notre époque comme jadis, la peur fait son oeuvre dans la civilisation et s'invite dans la cure du côté du patient et parfois même, du côté de l'analyste. « Il fait plus clair quand quelqu'un parle « (Freud, 1905) dit l'enfant effrayé par l'obscurité. La peur habite la chambre de l'enfant et l'adulte est concerné par la mémoire de cette peur qui touche à la sexualité infantile mais aussi à l'originaire. Face au patient, l'analyste peut éprouver la peur qui émane de lui. Par la suite, son travail suppose un dessaisissement du risque de l'emprise et de la fascination. Si la peur en soi, comme la peur de la réalité peut favoriser la construction du sujet, elle peut aussi comme le dit Maupassant être « un spasme affreux de la pensée et du coeur ». Elle est le symptôme de l'époque. Notre civilisation aux prises avec des réminiscences mortifères concernant le meurtre et la barbarie, nous condamne-t-elle à un «faire» opposable à la représentation? Cet ouvrage nous permet de réfléchir à cet éprouvé qu'est la peur, et en quoi elle mobilise ou immobilise la psyché.