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Des formules lapidaires comme : "C'est de la provocation", "Il l'a provoqué" ou encore "Il a été condamné pour provocation à..." qualifient des actes et des comportements divers. La désignation semble aller de soi, alors qu'elle est elliptique. Seul le contexte permet de l'expliquer. Tout aussi énigmatique, la défense invoquée : "C'est lui (elle) qui a commencé !", mais commencé quoi ? Qu'est-ce que fait la provocation, comment et pour qui ? Si la provocation est une prise de risque dont le provoqué fait les frais, le provocateur lui, se propulse sur le devant de la scène. Il attire applaudissements ou sifflets ; il perd ou il gagne, il met en danger son image. Pourquoi l'objet de la provocation devient-il souvent objet d'admiration ?