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Dans le Magistère de l'Église, en particulier dans le Concile Vatican II, on parle plusieurs fois du diable , on met l'accent sur son rapport à Marie mis en parallèle avec le rapport existant entre le serpent et la femme dans la Genèse. À la lumière de la révélation du Christ, Marie se trouve prophétiquement esquissée dans la promesse d'une victoire sur le serpent faite à nos premiers parents tombés dans le péché (LG 55). En outre, le parallèle fait entre Marie et Ève illustre la coopération de Marie - par sa foi en la Parole de Dieu - à l'événement du Salut, qui contraste avec Ève, laquelle avait participé à la chute originelle par son adhésion au serpent (LG 63). Il s'agit ici de la foi inconditionnelle de la Vierge, du début de la victoire sur le serpent séducteur qui n'a pas trouvé en Elle la faiblesse d'Ève et qui, ainsi, n'a pas pu, le moins du monde, détruire en Elle sa confiance en Dieu et sa ferme adhésion au projet divin.