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La pratique thrapeutique suppose le consentement clair du malade, ce que prescrit galement la loi. Mais cette double exigence de consentement et d'information est expose des difficults aussi bien conceptuelles que pratiques, qui en compliquent la mise en uvre, notamment, lors des situations de fin de vie ou de refus de soins. Ce sont ces difficults qui sont ici examines par des philosophes, des mdecins et des juristes. L'action mdicale suppose, comme sa condition de ralisation, l'installation d'une relation de confiance mutuelle entre le malade et son mdecin, plus largement entre les malades et les autorits mdicales. En effet, le patient se soumet au traitement que lui administre le mdecin, c'est--dire qu'il autorise celui-ci agir sur sa personne pour la transformer, parfois en profondeur. Idalement, il dcide librement de s'y soumettre en connaissant les effets attendus comme les risques encourus. Pour autant, cette relation de confiance rciproque n'est ni immdiate ni assure; elle a besoin d'tre construite et entretenue. Si la pratique thrapeutique suppose le consentement clair de celui sur lequel elle s'applique, cette double exigence de consentement et d'information est expose des difficults aussi bien conceptuelles que pratiques, qui en compliquent singulirement la mise en uvre. Cette situation reoit toute son acuit dans les situations de fin de vie ou de refus de soins. Ces questions font ici l'objet de rflexions croises entre thoriciens et praticiens d'horizons divers: anesthsie-ranimation, soins palliatifs, thique mdicale, pistmologie, thorie de la dcision, philosophie du droit, philosophie morale et politique. Mdecins, philosophes, juristes, sociologues, envisageant la fois les enjeux et les difficults qu'elles impliquent.