Prix public : 10,00 €
Pour faire à la fois chanter et vivre la mémoire de l’enfance, c’est-à-dire d’un monde magique où la poésie a pris ses racines les plus profondes, les plus définitives et d’où renaît sans cesse l’inspiration, France Burghelle Rey a dû faire boiter le mètre et même créer, quand il le fallait, un nouveau langage. Deux principes ici : « de la musique avant toute chose » mais aussi : « l’enfance avant tout », du lilas et de la rose des sables au nain jaune en passant par ce temps des cerises hors des conventions ou par l’étonnant complexe de Peter Pan. Pour le poète, « l’alma mater » est la Bourgogne des années soixante avec ses roses trémières, ses bals à tréteaux, ses soirs entre chien et loup et ses routes, les nuits de retour. Plus tard, les maîtres, grands poètes-chefs d’orchestre, plus que le « la », ont donné à l’auteur toute la musique nécessaire, celle qui couvait en elle et qui est la règle d’or de toute émotion poétique ; leurs mots ont fait naître les siens sous forme de douzains qu’elle veut transmettre aux lecteurs car, si la poésie est un chant, elle est aussi le plus beau des dialogues.