Prix public : 33,00 €
<p>La domination qu'exercent les principales agences de vidéos d'actualité ou les grandes chaînes transnationales d'information occidentales sur le commerce international des nouvelles télévisées est, depuis le début des années 2000, de plus en plus contestée. </p><p>En témoigne la création, par des États aussi différents que ceux du Qatar, de Chine, de Russie ou du Venezuela, de télévisions émettant en plusieurs langues, avec le but explicite d'offrir, sur le monde, des perspectives alternatives à celles proposées par leurs consoeurs d'Atlanta, de Londres, Bonn ou Paris. Analyser les enjeux géopolitiques que recèle l'émergence de ces nouveaux acteurs de la télédiffusion transnationale est l'objectif de cet ouvrage collectif. </p><p>Celui-ci revient d'abord sur les vifs débats qu'a pu susciter, depuis les années 1970, l'existence d'importants déséquilibres dans le champ de la circulation internationale des nouvelles, afin de mieux saisir les mutations que représente, pour ce champ, le développement de ces nouveaux acteurs. Puis, le livre étudie en détail les efforts entrepris par Al Jazeera, TeleSUR, Russia Today, les chaînes chinoises ou leurs homologues indiennes pour faire entendre leurs voix dissonantes, et retrace les dispositifs de diplomatie télévisuelle qu'ont, de leur côté, mis en place différentes puissances occidentales. Parallèlement, les auteurs cernent la manière dont ces divers agents diplomatiques entendent réaliser leurs missions non seulement par leurs diffusions télévisées, mais aussi par leur présence sur le web. Ce faisant, ce volume donne des clés pour comprendre la nature de la bataille que se livrent, sur une variété d'écrans, les États du Nord comme du Sud pour conquérir des audiences dans le lointain.</p><p>Avec les contributions de Mohammed El Oifi, Gustavo Gomez-Mejia, Hasna Hussein, Ilya Kiriya, Olivier Koch, Romain Lecler, Dominique Marchetti, Tristan Mattelart, Jiangeng Sun et Daya Thussu.</p>