Prix public : 32,00 €
Le droit, discipline dotée de sa propre langue, rend indispensable la connaissance du sens des mots qui la constituent. Dans son acception générale, la faiblesse renvoie au manque de force ou de vigueur physique, à la fragilité, la chétiveté, ou la défaillance, à la déficience psychique, à une carence, une insuffisance, une imperfection, au manque d'autorité, de pouvoir ou de puissance, ou encore aux caractères de ce qui est peu considérable et peu abondant. Or, rares sont les cas dans lesquels notre corpus normatif use, littéralement, de l'expression de faiblesse ou de l'adjectif faible. Le concept de faiblesse est-il pour autant absent du droit ? Les travaux de ce colloque ont souhaité en démontrer le contraire. Dépourvue de définition, dénuée de régime général, bien souvent connotée péjorativement, la faiblesse inspire néanmoins les juristes. Les doctorants et jeunes docteurs rassemblés pour cette journée de réflexion ont démontré que si la notion de faiblesse est polysémique, elle remplit également des fonctions stratégique et critique pour le droit.