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La philosophie politique contemporaine constate que le sacré a immanquablement reculé dans nos institutions, depuis 1905, et qu'il disparaît aussi progressivement du corps social tout entier à cause du fléchissement de la mémoire collective. Le religieux, pourtant, n'en détient pas le monopole. Il importerait donc d'animer notre modèle laïc en restaurant le sens du sacré pour concevoir une nouvelle cohésion nationale. Le présent ouvrage entretient la réflexion ; il sollicite l'effort d'interprétation du juriste pour risquer une définition institutionnelle du sacré. Le concept pourrait ainsi devenir une réalité juridique neutre, opérante dans l'absolu, susceptible d'inspirer un nouveau « Moment fraternité » (R. Debray).