Prix public : 59,00 €
Ce livre à caractère monographique offre une formidable perspective sur l’œuvre de Gérard Rondeau, des coulisses si singulières des musées à ses nombreux portraits de peintres et d’écrivains contemporains réalisés pour Le Monde, de ses pérégrinations avec l’écrivain Bernard Frank à son travail engagé auprès des humanitaires de Médecins du Monde, sans oublier sa collaboration avec le grand peintre Rebeyrolle. J’avais posé le monde sur la table évoque les allers et retours de Rondeau entre le siège de Sarajevo et l’Est de la France, dans une géographie des traces de la guerre, mais aussi du temps, 14-18, 1992-1996, un voyage singulier qui s’appuie sur sa fréquentation à la fois des lieux de la Première guerre mondiale et de ceux de la Bosnie-Herzégovine en guerre. La confrontation des images se fait de manière géographique - une photographie de voyages –, mais aussi de manière très picturale – les paysages d’ici et d’ailleurs – ; un Maroc en hommage à Delacroix dialogue avec une chronique rémoise dans une lecture très personnelle de la ville à travers les jeunes rebelles du Grand Jeu. L’on découvre aussi des photographies très personnelles de Rondeau, à la fois poétiques et surréalistes, notamment par son travail « sur l’écrit » et par celui sur le corps. Catalogue de l’exposition éponyme qui se tient à Reims pendant tout l’hiver 2015-2016, l’ouvrage s’attarde également sur la Champagne, des portraits anonymes réalisés à la fin des années 80 à l’approche singulière de la cathédrale de Reims. Ce livre est accompagné entre autres de textes de Christian Caujolle, Jean Clair, Philippe Dagen, Bernard Frank, Olivier Frébourg, Jean-Paul Kauffmann , Bernard Noël.