Prix public : 15,00 €
« De moi, je ne dirai rien, sinon que je suis bien introduit dans les différents cercles de la macronie, jusqu'au premier. Et, comme je tiens à le rester, il ne me reste qu'à avancer masqué. » Derrière un pseudonyme, l'auteur nous dévoile ce que veulent vraiment les Macroniens qui, comme lui, avancent masqués. Il compare son entreprise à celle d'un ethnologue infiltré dans une tribu pour mieux l'étudier. Après être revenu sur la genèse de l'ascension au pouvoir du président, l'auteur détaille les actions du gouvernement, sa réelle et unique motivation : servir sa religion, le capitalisme, et sa déesse, la finance. L'exposé se termine par une allocution fantasmée d'Emmanuel Macron, un « Moi Président» qui entend mettre en lumière le fond de sa pensée. Dans une escalade de plus en plus délirante, le Président nous explique que lui et sa classe sociale constituent les 0,1% d'élus qui comprennent et profitent du système pour guider le monde vers la réussite (le capitalisme) tout en en tirant bénéfice personnel. Il divise la société en deux classes, non pas économiques, mais auto-déterminées : les « vertueux », fascinés par les puissants qui font « tout ce qu'ils n'osent pas faire » et les « faibles », c'est à dire « les gens qui ne sont rien », les « Insoumis », les « feignants », « les idiots utiles » du pouvoir. Ce Macron nous apprend que les catastrophes comme la crise écologique sont une excellente nouvelle pour le capitalisme, qui ne manquera pas de se réinventer en « Make the Planet Great Again ». Mais il est probablement trop tard pour sauver la Terre. Il est donc urgent de travailler à la conquête spatiale pour envoyer les 0,1% vivre sur une autre planète, et seulement eux, car « il n'y aura pas de place pour tout le monde ». Nous voilà plongés dans une véritable dystopie. Mais Saint-Simon & Co nous dévoile simplement comment Emmanuel Macron a lu ses maîtres à penser philosophiques : Machiavel, Descartes, Hegel, Mandeville, et même Marx. Il « fait apparaître le discours qu'il occulte soigneusement », « en assemblant en un discours global les différentes propositions qu'il tient de façon éparse. »