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«Corbeline est la chanson La chanson du corbeau en glanure Par les champs et les combes» Il y a là une fascination pour le corbeau, élargie aux corvidés, pies, geais, choucas. Une fascination saisie par l’écriture — poème, vers libre, prose poétique. Il s’agit de dire l’oiseau par toutes ses plumes, par toutes ses crailleries. Corbeline — une herbe à corbeau accrochée à son cri. La traversée du mot corbeau, par les sons les lettres et les sens, fait écho à beaucoup d’autres noms d’oiseaux. Martinet, mésanges, hérons, grèbes huppés, guêpiers et vautours … Tous oiseaux observés attendus espérés rêvés aimés écrits. On peut faire affût ou rencontre. Bouche bée et frissons d’ailes. On entre dans la libre volière du ciel et de la page. Les mots s’y posent avec l’oiseau ou bien se tiennent menus dans le filet du poème.