Prix public : 17,00 €
Après la Mélancolie du pot de yaourt (2020), Philippe Garnier raconte la folle intimité qui nous unit aux innombrables machines du quotidien. " Dans les salles des ventes, les habitués du premier rang font monter les enchères par des signaux discrets. Seul le commissaire-priseur repère le léger froncement des sourcils, le clignement des paupières. C'est peut-être ainsi que nous devrons nous adresser aux machines. Chacun disposera de son langage facial qui servira à la fois d'ordre et de signature. L'un fera démarrer son véhicule par une moue dubitative, l'autre allumera son téléphone par un sourire en coin. Il est en effet souhaitable que nous gardions un léger signal extérieur à produire et que nos pensées ne soient pas intégralement lisibles. " Après Mélancolie du pot de yaourt, Philippe Garnier entreprend d'ausculter ce grand monde des machines qui nous a déjà absorbés. D'une plume tranchante et sans rien sacrifier à son goût de l'absurde, depuis la douceur inflexible des manivelles jusqu'à l'ennui des gardiens de data centers, il propose autant de rêveries tendres et implacables sur les rouages et les algorithmes qui nous gouvernent.______________________________________________ " D'Orwell à Bernanos, pour ne citer qu'eux, nombre d'écrivains se sont penchés sur la civilisation des machines et de la technologie. À son tour, Philippe Garnier se prête à l'exercice, mais en pratiquant le pas de côté poétique et littéraire plutôt que l'imprécation. " Le Figaro Magazine " La Démence du percolateur est un admirable condensé de philosophie, de poésie et d'humour, un texte sur lequel paraissent s'être penchés quelques parrains bienveillants, le Roland Barthes des Mythologies, le Francis Ponge du Parti pris des choses et le Zygmunt Bauman de La Vie liquide. " Transfuge " (...) une méditation faussement légère et souvent comico-absurde sur les machines qui sont notre pain quotidien, noir, rassis, mais indispensable. " En attendant Nadeau " Philippe Garnier fait part de ses réflexions, étonnements et interrogations en y mêlant humour, absurde et nostalgie (...) Un ouvrage pertinent de philosophie d'anticipation à explorer sans utiliser ChatGPT ! " Les Notes " Humoriste doublé d'un poète, notre philosophe du quotidien emprunte au sociologue, au psychologue, à l'épistémologue et au sémanticien leur caisse à outils. (...) Bref, une sort de Bachelard de notre époque voué à décrire et à s'étonner. " Eric Dussert, Le Matricule des Anges " Dans des textes brefs et drôles mêlant pensées et expériences, sans hostilité de principe envers la technique, Philippe Garnier réfléchit à notre vie parmi toutes sortes de machines. " Virginie Bloch-Lainé, Libération " Ni ironique, ni nostalgique, ni ingénu, ni blasé, mais flottant quelque part entre ces quatre états,enfant naturel de Barthes et cousin éloigné de Delerm, l'auteur évoque en mode mineur un siècle d'appareils et de prothèses de toute sorte. " Philippe Lançon, Charlie Hebdo " C'est futé, c'est drôle, c'est stimulant, le fruit d'un cerveau qui affiche une douce et nécessaire dinguerie. " Jeremy Noé, La Marseillaise " "Les machines façonnent nos gestes et modifient notre vie corporelle', écrit Philippe Garnier. Son essai est riche car il est sobre. L'auteur dit les choses comme il les vit. Les petites intrusions chez Platon ou Simondon ne sont là que pour appuyer le propos par quelques réflexions savantes, mais l'essentiel demeure le vécu. " Laurent Lemire, Livres Hebdo " D'une plume tranchante et sans rien sacrifier à son goût de l'absurde, l'auteur propose une rêverie tendre mais intransigeante sur les contrariétés numériques et machinales de notre époque. " Trois Couleurs " Traversant avec humour le temps dans les deux sens, ces réflexions livrent notre univers mécanisé à notre étonnement philosophique. " Philosophie Magazine " À l'instar de Barthes et sa radioscopie de la France des années 50, Philippe Garnier s'essaye à nous livrer l'état du monde actuel [et] signe ici un essai piquant et drôle. " Librairie Le Pavé du canal " Après La mélancolie du pot de yaourt il y a 3 ans, Philippe Garnier chroniqueur de notre temps, ayant un regard sociologique sur le monde et les objets qui nous entourent, nous propose un nouvel opus avec La Démence du percolateur, courtes rêveries sur les machines et les émotions.Philippe Garnier se situe souvent loin des idées préfabriquées et c'est d'autant plus réjouissant ! Il nous régale de ses malices, pleines de perspicacités et de drôleries concernant notre vie quotidienne entourée d'objets en tout genre, mécanisés ou connectés. Il parvient même à nous instruire tout en nous faisant rire, à titre d'exemples il ironise sur le vocabulaire technique des clouds, baie de stockage, port de liaison empruntés au monde nautique et à la météorologie. Les data centers sont perçus comme un vaste océan artificiel. Un peu à la façon des mythologies de Roland Barthes, son livre est une succession de fragments qui se lisent au gré de nos envies et de nos humeurs. Un livre plein d'esprit à découvrir sans plus tarder aux Editions Premier Parallèle ! " Librairie Sauramps