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Que voyons-nous lorsque, le soir venu, nous levons les yeux vers le ciel ? Pour la plupart d’entre nous, habitants des villes et alentour, pas grand-chose. Les occasions de s’émerveiller devant une voûte céleste parsemée d’étoiles sont de plus en plus rares. Aujourd’hui, la Voie lactée n’est plus visible pour plus d’un tiers de l’humanité. Plus de quatre-vingts pour cent de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse, une pollution qui, à l’échelle mondiale, ne cesse de s’accroître. Chaque soir, en France, ce sont onze millions de lampadaires qui s’allument ; chaque jour, plus de trois millions et demi d’enseignes lumineuses, sans compter les millions de lumières bleues de nos divers écrans rétroéclairés. Or, au-delà de l’appauvrissement de notre relation au ciel – une relation qui nourrit, depuis toujours, nos représentations du monde –, on connaît désormais les effets négatifs de la lumière artificielle sur l’environnement et la santé. Érosion de la biodiversité, dérèglement de notre rythme biologique, perturbation de nos rythmes de sommeil, etc. Éteindre les lumières est un geste non seulement esthétique, mais aussi écologique et sanitaire. « Nous laissera-t-on un ciel à observer ? » s’inquiétaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat retrace l’histoire de la revendication d’un « droit à l’obscurité » concomitant au développement urbain et décrit la manière dont s’organise, aujourd’hui, un front pionnier bien décidé à sauver la nuit. « Un livre passionnant (...) qui permettra aux lecteurs d’explorer les innombrables facettes du sujet. Voilà un livre dont je recommande la lecture sans aucune réserve ! » Guillaume Cannat, Autour du ciel « L’auteur se fait le témoin d’un besoin d’obscurité grandissant,d’une volonté d’évolution vers “l’éclairer juste” et démontre à quel point la sphère politique détient les clés d’un retour à la normale. Un ouvrage militant qui interpelle. » La Recherche « Le chercheur lance un cri d’alerte sur cette pollution moins immédiatement menaçante que celle des rejets dans l’atmosphère, mais non moins conséquente. Une pollution qui nous ôte peu à peu l’infini – rien moins – en limitant progressivement notre vision de l’univers à notre seul système solaire. » Alfred de Montesquiou, Paris Match « Samuel Challéat explique en quoi la nuit est précieuse et qu’il faut la préserver quitte même à créer un droit à l’obscurité. » Thomas Snegaroff, C Politique, France 5