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Un enfant peut-il grandir en ne se sentant aimé que temporairement ou transitoirement ? Un enfant peut-il développer ses capacités intellectuelles, sociales, relationnelles en état d’insécurité affective ? En France, 140 000 enfants sont confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Pour eux comme pour tous, l’amour ne suffit pas mais il doit être prioritaire. Une éducation sans amour n’a aucun sens. Comment permettre à ces enfants abandonnés, maltraités, traumatisés – et donc avec des troubles du lien – de connaître cette route ? La dimension affective, les remettre sur le chemin de la vie, c’est le rôle de la famille d’accueil ; les aider à tisser le fil de leur pensée, celui des autres membres de l’équipe pluridisciplinaire. L’auteur mobilise ici la philosophie et la psychanalyse pour éclairer la pratique du placement familial. La loi de 2007 réformant la protection de l’enfance, qui a introduit le mot « affectif », a offert l’occasion de réfléchir à cette question de la dimension affective en placement familial. La loi de mars 2016, en mettant l’enfant au cœur du dispositif, réactive et confirme cette nécessité de l’ « affectif » en protection de l’enfance. uteur