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L'idée de revenir plusieurs fois sur terre séduit de nos jours maints esprits, notamment les jeunes générations de chrétiens. Dans le même temps, l'Eglise fulmine contre cette conception jugée incompatible avec le dogme. Le Catéchisme romain a cru mettre un point final au débat en décrétant qu'" il n'y a pas de réincarnation après la mort ". Cette négation catégorique pose problème. Car aujourd'hui la réincarnation n'appartient plus uniquement au domaine des croyances. Elle fait l'objet d'une approche expérimentale. Elle a acquis le statut d'une hypothèse scientifiquement fondée, grâce à une foule de témoignages et de pièces à conviction recueillis selon les critères rigoureux exigés par la recherche. Dès lors, la décision de " supprimer " la réincarnation à coup d'arguments d'autorité n'évoque-t-elle pas une démarche de pensée rappelant, par certains traits, l'Affaire Galilée... ? En posant cette question dérangeante, Marie Stanley n'exprime aucune agressivité envers les autorités romaines. Elle s'attache essentiellement à élucider les causes des divergences qui créent une sorte de hiatus entre certains croyants de la " base " et les instances religieuses. Elle donne à voir " de l'intérieur " les raisons de l'attrait ressenti par tant de chrétiens pour la réincarnation. Ces derniers sont parfois déconcertés par un enseignement doctrinal qui n'a même pas encore intégré le fait de l'Evolution (par rapport à la création de l'homme et à la chute originelle, notamment). Quant à l'Au-delà, ils ont souvent le sentiment que les prêtres ne savent plus leur parler des fins dernières en termes compréhensibles. C'est donc un remède à leur malaise que beaucoup aspirent à trouver dans la notion de vies successives. Est-ce à dire que la transmigration des âmes serait " christianisable "... ? La réponse est affirmative. Une fois placées dans l'éclairage de la réincarnation, les vérités de foi y gagnent une cohérence nouvelle. Certes, pour l'heure, la controverse est vive car bien des difficultés subsistent. Et pourtant, le jour semble proche où l'Eglise sera conduite à tempérer son intransigeance et à réexaminer sereinement le dossier de la réincarnation.