EAN13
9782853136358
Éditeur
Nouvelle Cité
Date de publication
6 mai 2011
Collection
Connaissance des Pères de l’Église
Nombre de pages
64
Dimensions
23,9 x 19 x 0,4 cm
Poids
113 g
Langue
fre

Connaissance Des Pères De L'Église N°121, Marie

Collectif

Nouvelle Cité

Prix public : 12,00 €

Les Pères ont donné une place importante à Marie, en approfondissant le mystère du Christ, soit à partir d'une méditation de l'Écriture, soit en répondant aux hérésies. Aussi ont-ils rapidement mis en évidence trois points autour desquels s'articule ce numéro de Connaissance des Pères de l'Église : la relecture typologique [1] des figures antithétiques d'Ève et de Marie qui s'ouvre sur l'histoire du salut, la virginité de Marie pour accueillir ce don sans comparaison de Dieu qu'est son Fils et l'affirmation de la maternité divine de Marie, avec l'introduction du terme de Theotokos, au concile d'Éphèse, en 431.Nous partirons du tournant, réalisé par le concile d'Éphèse, afin d'élucider le terme de Theotokos qui y a alors été adopté pour montrer que Marie est mère de la personne humano-divine du Christ. Ainsi y a-t-il une nette articulation entre christologie et mariologie, en réponse à Nestorius. C'est également à partir du concile d'Éphèse que le cycle des fêtes de Marie se met en place. La piété mariale se développe également. On en trouvait déjà un écho dans les apocryphes [2], mais elle prend une plus grande ampleur avec la transformation du sanctuaire d'Artémis à Éphèse en cité mariale. Dans un remarquable article, Job Getcha présente, de première main, l'hymnographie byzantine relative à Marie, tant les Théotokia que l'hymne acathiste (qui est l'un des joyaux de la liturgie byzantine), et il explique à quel point elle est issue des textes patristiques et qu'elle est fondamentalement théologique. Elle reprend, par exemple, la typologie Ève-Marie, que l'on trouve chez Justin, puis chez Irénée, et que Colette Pasquet développe dans un article à propos de la patristique syriaque. Elle prend aussi en compte la virginité de Marie, qui était centrale pour S. Augustin, comme le montre Jaime García. Dans sa réflexion sur Marie, l'évêque d'Hippone explique également que Marie est mère de l'Église, ce qui sera repris dans le chapitre VIII de Lumen gentium, autant dire l'actualité de nombre d'intuitions des Pères. Marie-Anne VANNIER[1] Voir J. DANIÉLOU, Sacramentum futuri. Études sur les origines de la typologie biblique, Paris, Beauchesne, 1950. [2] Voir E. NORELLI, Marie des apocryphes. Enquête sur la mère de Jésus dans le christianisme antique, Genève, Labor et Fides, 2009.
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