Prix public : 22,00 €
Les treize auteurs réunis dans ce volume invitent leurs lecteurs à revisiter l'historiographie littéraire en Afghanistan et en Iran, en Biélorussie, Bulgarie, Géorgie, Roumanie, Russie, Serbie, Slovénie, Turquie (et Empire ottoman). Ce faisant, ils convoquent l'histoire globale, l'histoire croisée, la sociologie de la littérature, les études post-coloniale et de genre, les transferts culturels et la littérature mondiale. Les enjeux de cette approche sont pluriels car repenser le divers contre l'unique fait bouger toutes les lignes de l'histoire littéraire : c'est ce qui permet de mettre au jour les oubliés de l'histoire littéraire (les femmes écrivaines ou les oeuvres rédigées dans des langues et alphabets qui ne se laissent pas enfermer dans un cadre national) et de faire apparaître les flux transnationaux et multilatéraux entre les aires culturelles, le dialogue entre les littératures qui fait naître de nouvelles formes et de nouveaux genres par la traduction ; c'est aussi ce qui amène à démythifier les « grandes figures tutélaires », les classiques, les icônes que le canon national muséifie, c'est-à-dire momifie ; c'est enfin ce qui montre clairement que, pour penser les « horloges littéraires du monde », le grand récit linéaire, positiviste et fondé sur l'unicité totalisante n'est définitivement plus le cadre approprié. Les treize auteurs réunis dans ce volume invitent leurs lecteurs à revisiter l'historiographie littéraire en Afghanistan et en Iran, en Biélorussie, Bulgarie, Géorgie, Roumanie, Russie, Serbie, Slovénie, Turquie (et Empire ottoman). Ce faisant, ils convoquent l'histoire globale, l'histoire croisée, la sociologie de la littérature, les études post-coloniale et de genre, les transferts culturels et la littérature mondiale. Les enjeux de cette approche sont pluriels car repenser le divers contre l'unique fait bouger toutes les lignes de l'histoire littéraire : c'est ce qui permet de mettre au jour les oubliés de l'histoire littéraire (les femmes écrivaines ou les oeuvres rédigées dans des langues et alphabets qui ne se laissent pas enfermer dans un cadre national) et de faire apparaître les flux transnationaux et multilatéraux entre les aires culturelles, le dialogue entre les littératures qui fait naître de nouvelles formes et de nouveaux genres par la traduction ; c'est aussi ce qui amène à démythifier les « grandes figures tutélaires », les classiques, les icônes que le canon national muséifie, c'est-à-dire momifie ; c'est enfin ce qui montre clairement que, pour penser les « horloges littéraires du monde », le grand récit linéaire, positiviste et fondé sur l'unicité totalisante n'est définitivement plus le cadre approprié.