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Connaissez-vous L’Albitgéso, La Gaillagolo, l’Ymno vaureso, La Brensole, ou La Saïssolo, autant d’hymnes célébrant Albi, Gaillac, Lavaur, Brens ou Saïx, sur des paroles de nos poètes locaux et que l’on chantait à la fin des plantureux repas d’autrefois ou pour célébrer le simple plaisir d’être entre soi ? C’est à deux musiciens compositeurs albigeois qu’on doit leur musique : Jules Laffont (1839-1908), auteur de plusieurs œuvres religieuses et de divers chants et chansonnettes. Et son fils Noël Laffont (1870-1937), professeur de musique et compositeur prolifique.Les textes dont ils s’inspirent et leur musique reflètent l’esthétique littéraire et musicale de leur temps. Mais elle est aussi l’écho d’une tradition populaire dans laquelle la langue d’oc occupe toute sa place. Et plusieurs de leurs créations sont étroitement liées à la vie albigeoise et tarnaise, de l’hommage solennel au colonel Teyssier en 1913 au transfert des cendres de Jaurès au Panthéon en 1923. Cérémonies patriotiques ou religieuses, opérettes ou vaudevilles au théâtre municipal, concerts au kiosque du Jardin national ou musique au cinéma Le Modern du temps du muet, autant d’intermèdes musicaux qui rythment la vie de la cité et que Noël Laffont, dont la photographie était le violon d’Ingres, a fixé sur ses plaques. Jules Laffont (1839-1908), né et mort à Albi, chef du bureau d’état civil à la mairie, fondateur et directeur de la Fanfare républicaine et de l’Union musicale d’Albi. On lui doit un Hymne à sainte Cécile, des motets religieux et des messes solennelles pour la cathédrale, des romances, des ballades et des chansonnettes.Noël Laffont, son fils (1870-1937), élève du Conservatoire de Toulouse, a été professeur à l’École normale d’Albi et à l’École primaire supérieure d’Albi. Il a dirigé la Chorale albigeoise et publié un cours de solfège. On lui doit un opéra, plusieurs œuvres pour chant et piano, des mélodies et des hymnes, des chansons enfantines et des chœurs pour voix d’hommes.