Prix public : 27,00 €
Premier ouvrage consacré aux architectures universitaires parisiennes et franciliennes du second XXe siècle, cet ouvrage invite à mieux comprendre ces architectures souvent peu (ou mal) considérées. Accordant une large place aux études récentes, il dresse un état des connaissances et évoque les enjeux de recherche autour de ce patrimoine en devenir (Éléonore Marantz). Analysant le rapport des universités au territoire et à la ville (Loïc Vadelorge), la façon dont se redessine la géographie universitaire francilienne (Ana bela de Araujo, Myriam Baron) ou la complexité des processus de planification des campus (Alain Sinou), les auteurs permettent de mieux comprendre comment s'est recomposé l'espace universitaire francilien, avant et après la promulgation, en novembre 1968, de la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur. Les différentes contributions interrogent aussi la dimension proprement architecturale des complexes et bâtiments universitaires édifiés à Paris et en Île-de- France entre 1945 et 2000. Appréhendés au travers d'une histoire plus générale de l'architecture universitaire (Gérard Monnier), l'intérêt et la portée de ces architectures sont mis en exergue (Christian Hottin). Leur caractère novateur, parfois expérimental, est confirmé par les monographies consacrées à la faculté de Médecine de la rue des Saint-Pères (Marie Gaimard), aux sites de Jussieu et de Nanterre (Sébastien Cherruet), au Centre multidisciplinaire de Tolbiac (Sibylle Le Vot) ou encore à la Maison de l'Iran construite au sein de la Cité internationale universitaire de Paris (Audrey Jeanroy). Au fil des analyses se dessine ainsi une histoire inédite des architectures universitaires parisiennes et franciliennes du second XXe siècle, une histoire que l'outil de recherche recensant les sources documentant le sujet (Stéphanie Méchine et David Peyceré) invite à enrichir encore.