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La traduction en France à l'âge classique a été marquée par le long développement de la réflexion théorique, articulée ensemble avec la grammaire générale, l'étude des langues, la réthorique, puis la poétique. Cette théorisation tend à devenir particulièrement spécifique dans les domaines touchant à l'enseignement. En contrepoint, la période voit naître et s'épanouir un genre spécifique, les "belles infidèles", et l'on trouvera évoqué ici des avatars plus ou moins classiques de cette manière de procéder en relation avec non seulement les productions de l'Antiquité mais aussi celles d'autres pays européens et même du Nouveau Monde et de l'Orient. Il est également fait référence aux contraintes institutionnelles qui agissent sur la traduction au sein de l'Académie et dans le cadre des pratiques liturgiques. Mais l'Âge Classique est aussi, sous un autre aspect, le théatre d'une lutte entre un idéal languissant et de nouvelles sources d'inspiration et de nouveaux modes d'écriture qui progressivement s'installent grâce notamment à la traducion des littératures espagnoles et anglaises. C'est le début d'un renouveau, fait d'ouverture à l'étranger et à la modernité que l'on voit esquissé dans me troisième volet de ce colloque.