Prix public : 21,00 €
<p class="MsoNormal">Il y a vingt ans paraissait l’ouvrage dirigé par David L. Szanton, The Politics of Knowledge: Area Studies and the Disciplines (2002). Ce regard sur l’épistémologie des sciences humaines aux Etats-Unis était paru à la fin d’une décennie qui avait semblé marquer le triomphe d’un modèle de civilisation global unique.</p><p class="MsoNormal">Le présent ouvrage entend réévaluer les « civilisations » braudéliennes, le monde multipolaire de Huntington et les communautés archipelles issues des migrations et d’internet à partir d’autres points de vue. La définition et la délimitation des aires culturelles demeurent elles-mêmes plus problématiques que jamais, les biais de la structuration du champ scientifique, d’idéologies ou d’intérêts géo-stratégiques s’interposant devant les perspectives des chercheurs. Comment dès lors ré-interroger les sciences humaines et sociales qui aspirent à une conception universaliste, en évitant un ethnocentrisme occidental qui ferait fi de disparités culturelles considérées comme comparables, conjoncturelles et folkloriques ?</p><p class="MsoNormal">À l’heure de la globalisation, les sciences humaines sont mises au défi de rendre compte de l’ensemble de l’humanité. Mais sont-elles assez universelles pour en décrire et prédire utilement le développement ? Ce livre explore la genèse du concept d’aire culturelle, sa pertinence actuelle sous diverses perspectives disciplinaires, son utilité à éclairer les problématiques contemporaines et sa pertinence sociétale.</p>