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Après avoir révélé l’existence d’une Wallonenpolitik, voici un nouveau chapitre inédit sur l’histoire de la Grande Guerre. C’est en vain que les Allemands ont tenté d’embarquer la Wallonie dans leur aventure. Seul un petit groupe a accepté de participer à la séparation administrative mise en place par Berlin, la Belgique occupée se composant, à partir de 1917, d’une région flamande et d’une région wallonne. Quand la défaite du IIe Reich et la signature de l’Armistice consacrent le retour à la Belgique d’avant 1914, commencent les poursuites judiciaires contre les collaborateurs. En novembre 1918, ils quittent précipitamment Namur pour se réfugier à l’étranger. Qui sont-ils ? Où et pourquoi fuient-ils ? Leur nouvelle vie apporte-t-elle un éclairage sur leurs activités pendant la guerre ? Après la publication en 2008 de La Wallonie et la Première Guerre mondiale, cette suite s’intéresse à la fuite des quelques têtes brûlées qui ont apporté leur concours à la « politique wallonne » de l’Occupant allemand entre 1914 et 1918. La destinée des activistes flamands réfugiés à l’étranger a déjà été étudiée par des historiens, mais aucune étude ne s’est jamais penchée sur le sort des fugitifs « wallons ». S’appuyant sur des archives inédites, l’histoire de cette fuite apporte de nouveaux éclairages sur la Wallonenpolitik, sur ses protagonistes, et sur l’aide apportée par l’Allemagne à ses anciens collaborateurs, certains restant à son service jusqu’à l’autre guerre. Elle conforte l’idée que la collaboration « wallonne » ne peut être comparée à l’activisme flamand. Il s’agit d’une suite, mais le lecteur entrera aisément dans ce dossier original et passionnant, inédit et intrigant, puisque tous les préalables nécessaires ont été ici résumés pour lui permettre de suivre la piste de ces Wallons en fuite.