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Un des défis majeurs communs au monde au 21ème siècle concerne la nécessité de repenser la gouvernance pour des développements (auto-)soutenables. Tous les milieux doivent pouvoir s’exprimer. En accordant notamment une place décisive aux femmes dans la transformation des rapports de pouvoirs. En prenant aussi en compte lareconnaissance, le partage et la valorisation des différents types de savoirs : scientifiques, professionnels, pratiques, d’expérience, et en particulier les connaissances et les arts de faire féminins. Tout au moins si on adopte, parmi d’autres, comme principe directeur pour l’(auto-)soutenabilité des sociétés, que la connaissance constitue un patrimoine commun de l’humanité. Les femmes font notablement preuve de savoirs pratiques et de capacités entrepreneuriales remarquables, singulièrement en Afrique. Par où elles contribuent fortement à assurer la survie de populations confrontées à la pauvreté et à de graves problèmes économiques. Le colloque international transdisciplinaire de Dakar en mars 2003, met en lumière ces capacités. Il en analyse la dynamique ainsi que l’effective portée de manière critique et transversale en termes de changements de relations de pouvoir et de développement viable sur des plans local, national et international à travers l’examen du déploiement de stratégies qui leur sont propres, tant au niveau économique que familial, social, culturel et écologique.