EAN13
9782874630156
Éditeur
Presses Universitaires du Louvain
Date de publication
24 avril 2006
Collection
Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
Nombre de pages
350
Dimensions
16 x 5 cm
Poids
562 g
Langue
fre
Langue originale
eng

Rapports État-Paysannerie En Chine, Les Problèmes Du San Nong Et Les Pratiques Des Acteurs Dans Les Campagnes Après 1978 À Partir D'Études De Cas Du Nord-Shandong Et Henan

Huaqiong Pan

Presses Universitaires du Louvain

Prix public : 26,00 €

Où en est la Chine d'aujourd’hui ? Quels problèmes rencontre-t-elle depuis 1978 quand la réforme économique est mise en oeuvre d’abord dans les milieux ruraux? Derrière la croissance remarquable de l’économie chinoise pendant plus de vingt ans, il est important d’explorer les rapports État-paysannerie par problèmes du San Nong, une abréviation en chinois de la paysannerie ( _Nongmin), la campagne (Nongcun)_ et l’agriculture ( _Nongy) e_ t par les pratiques des acteurs (leurs motivations et initiatives). Les problèmes du San Nong, résumés comme suit : « les paysans sont misérables, les campagnes sont pauvres et l’agriculture est en danger », proviennent à la fois des politiques de l’État et des réactions ou des initiatives des paysans. Malgré la nouveauté de ce terme (1996), les problèmes de la paysannerie, de la campagne et de l’agriculture existent déjà depuis des siècles. Ils sont une problématique des rapports État-paysannerie. La paysannerie est d’abord vue comme les agriculteurs qui ont créé la civilisation chinoise. Vue comme dominée après l’importation du concept de classe, elle a joué un rôle très important dans l’alternative des dynasties impériales et dans l’établissement de l’État contemporain. Enfin, elle devient une identité rurale depuis 1958 par l’introduction du hukou rural, mais elle a contribué à la croissance économique rapide entre 1980 et 1990. Le terme paysannerie chinoise n’exclut pas la richesse des aspects culturels et sociaux qui concernent les relations avec la nature et entre les personnes dans leur vie quotidienne. L’État peut emprunter beaucoup d’éléments extérieurs bénéfiques dans globalisation, mais il ne peut emprunter une population comme acteur du développement durable. Si l’État pouvait lier sa stratégie du développement avec son propre peuple, il pourra éviter de seulement suivre une voie d’imitation non adaptée aux bases de la société chinoise. L’État doit partir de son propre peuple, dont la paysannerie est et restera une composante importante, dans le sillage et l’héritage d’un processus de développement millénaire qui a reposé sur tous les acteurs sociaux. La paysannerie chinoise reste la base de la culture, de l’identité et de la durabilité chinoises et sera encore porteuse dans un futur.
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