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Ce travail discute l’hypothèse selon laquelle la Papauté possède toutes les caractéristiques pour jouer un rôle de puissance internationale « soft » d’une importance certaine, par sa capacité à exercer une emprise morale directe sur un très grand nombre de citoyens et de décideurs politiques de plusieurs nations. Dans cette percective, l’auteur analyse l’action politique et diplomatique du Saint Siège dans une des régions les plus conflictuelles du monde, où les personnes les plus susceptibles d’accueillir de manière positive son action et son discours ne sont qu’une petite minorité, avec l’objectif d’apporter une contribution à l’étude de l’influence en tant qu’attributs de puissance au niveau international. La période choisie, la première moitié du règne de Jean-Paul II, est marquée par le fait que la capacité de destruction massive des deux superpuissances de l’époque limitait l’utilisation de la force armée en tant que moyen d’expansion de leur pouvoir. Les conclusions démontrent, entre autres, que la puissance réelle de la Papauté est considérablement limitée lorsque se trouvent face à elle des leaders politiques, des hommes de médias, ou des opinions publiques, qui ne partagent pas ses convictions, ou qui n’ont pas les mêmes priorités face aux évolutions internationales.