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Le plan d’actions prioritaires de la Région wallonne, dit Plan Marshall, est- il plus qu’un énième contrat pour l’avenir ? Elaboré entre mai et octobre 2005, suite au constat que la Wallonie ne sort pas de son profond déclin – pénurie importante de travailleurs qualifiés, chiffres records du chômage, taux d’échec scolaire anormal, etc. – La région wallonne fait face à trois défis : créer des activités et des emplois, développer le capital humain, les connaissances et les savoirs-faires, garantir une insertion et une cohésion sociale. À l’heure où il se met en place, professeurs et chercheurs du Département des sciences économiques de Louvain s’inquiètent et s’interrogent, parfois sur des points bien précis. Quelles sont les causes de la difficulté à pourvoir des emplois vacants en Wallonie, des postes vacants demeurant non pourvus durant des mois ! La première mesure ne serait-elle pas l’appariement entre postes vacants et personnes à la recherche d’un emploi ? Un autre moyen de sortir du marasme ne serait-il pas la réduction du taux belge de l’impôt des sociétés, lequel aurait un effet important sur la création d’emplois en Belgique ? Plus péremptoires, certains auteurs recommandent des choix budgétaires prudents, une stimulation durable de la croissance économique, une gouvernance rigoureuse et efficace. Ils adressent aux décideurs wallons des recommandations, dont celle de " s’accorder du temps " dans le suivi des dossiers. D’autres enfin mettent des balises et disent " ce qu’il ne faut pas faire ". Le plan d’actions prioritaires suscite plus d’une réaction. Pour être suivi d’effets, il devrait, en un mot, être étendu à tous les aspects du marché du travail et de la formation. Un tel programme interpelle les universitaires...