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Témoignage d'une victime d'un pervers sexuel L'addiction sexuelle se caractérise par la perte de contrôle de la sexualité. Elle engendre un comportement pathologique lié à l'acte sexuel, malgré la connaissance de ses conséquences négatives. Lorsqu'elle se double de manipulation sur l'un des partenaires, elle conduit à la perte des limites de tous les critères moraux et culturels dont la société française disposait auparavant comme l'explique la psychiatre et psychanalyste victimologue, Marie-France Hirigoyen. Marie Castelneau, dans son témoignage cruel et précis, dresse, à travers son expérience douloureuse et destructrice, le portrait d'un nouveau fléau : la multiplication des pervers narcissiques. EXTRAIT : Qui peut dire qu'il n'a jamais été manipulé ? Des petites escroqueries aux grandes stratégies, l'Humanité regorge de capacités insoupçonnées pour arriver à ses fins. De la même manière que nous sommes tour à tour la proie ou le chasseur, nous sommes le manipulé ou le manipulateur. L'enfant, une fois conscient de son pouvoir séducteur, fait les yeux doux à sa mère pour obtenir une glace ; l'aimable voisin détenteur de la confiance d'une vieille dame finit par apparaître sur le testament de celle-ci ; l'habile employé reçoit une augmentation sans explication apparente ; les exemples sont nombreux. Entre chantage et violence, promesses et illusions, il existe des zones d'ombre de la manipulation psychologique qu'il est difficile de mettre en lumière, un fait dù à la grande ambiguïté qui les caractérise. On parle d'abus de faiblesse, point de clivage entre les concepts de consentement, de liberté et de soumission, où la conscience humaine perd tout repère moral, éthique ou social. La loi française établit dans l'article L.223-15 du code pénal les sanctions suivantes : « Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende l'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de la situation de faiblesse soit d'un mineur, soit d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur, soit d'une personne en état de sujétion psychologique ou physique résultant de l'exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour conduire ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables. Lorsque l'infraction est commise par le dirigeant de fait ou de droit d'un groupement qui poursuit des activités ayant pour but ou pour effet de créer, de maintenir ou d'exploiter la sujétion psychologique ou physique des personnes qui participent à ces activités, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 750 000 euros d'amende. »