Prix public : 8,50 €
Publie? pour la premie?re fois a? Paris en 1919, ce roman dessine, avec Jours de famine et de de?tresse et Keetje trottin, un triptyque de la famille Oldema et plus spe?cialement de Keetje, troisie?me enfant de neuf que comptera le noyau familial. <br>Bien qu'ayant a? sacrifier une partie d'elle-me?me, Keetje se sent profonde?ment diffe?rente de ses parents. Son pe?re, alcoolique, travaille de moins en moins et disparai?t pendant des pe?riodes toujours plus longues. Sa me?re continue a? conduire le me?nage d'une main de fer et lui impose re?gulie?rement de ramener de l'argent, quoi qu'il en cou?te. Ses fre?res et sœurs doivent aussi trouver des ta?ches, ingrates, parfois dangereuses. Au milieu d'un monde surde?termine?, Keetje lit, s'e?vade, s'individualise.<br>E?crite avec une tre?s grande simplicite? de moyens, l'œuvre de Neel Doff constitue un te?moignage exceptionnel sur ce que pouvait e?tre l'expe?rience de la pauvrete? dans les taudis des grandes villes : la faim, les promiscuite?s honteuses, la prostitution, la cruaute? inhumaine des nantis.<br>Neel Doff (1858-1942) passa ses anne?es de jeunesse a? Amsterdam ou? elle connut la mise?re. Ayant e?pouse? un citoyen belge qui l'alphabe?tisa et lui enseigna le franc?ais, elle publia nombre de romans et de re?cits autobiographiques qui constituent une fresque bouleversante de la vie populaire a? la fin du XIXe sie?cle. Citons parmi ses œuvres Jours de famine et de de?tresse (1911), Contes farouches (1913), Keetje (1919), Keetje trottin (1921), Angelinette (1923), Campine (1926), Une fourmi ouvrie?re (1935).