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Les sourds, au XVIIIe siècle, menaient une vie semblable à celle des entendants-parlants de leur condition : petits métiers, à Paris, soins aux animaux et travaux des champs, en province. La langue des signes qu'ils utilisaient ne semblait pas un obstacle insurmontable. Les érudits et les savants des Lumières, voulant sortir les " muets " des " ténèbres " et les faire bénéficier des bienfaits de la civilisation, favorisèrent l'institution des sourds. Cependant, au lieu des signes des sourds eux-mêmes, les " instituteurs " préférèrent recourir aux signes manuels ou aux " signes " méthodiques de l'abbé de l'Epée. Comment ces signes furent-ils accueillis par les sourds, et avec quelle fortune ?