Prix public : 13,00 €
Le 7 septembre 2013, les Dijonnais retrouvent et redécouvrent « leur » musée des Beaux-Arts. Après trois ans de travaux, le nouveau parcours Moyen Âge-Renaissance rouvre ses portes : quatorze salles de toute beauté, dont la somptueuse salle des Gardes entièrement restaurée, et la galerie de Bellegarde, qui a retrouvé l’allure qu’elle avait au XVIIe siècle. La première étape d’un ambitieux projet s’achève avant que ne débute la rénovation des deux autres parcours du musée, dédiés aux XVIIe-XVIIIe siècles et aux XIXe-XXe siècles. En 2018, le programme sera achevé : fort de ses 50 salles, le musée des Beaux-Arts de Dijon aura retrouvé toute sa place parmi les plus grands musées français. L’odyssée de ce nouveau musée débute en 2001. Dijon, qui est pourtant l’un des plus anciens et des plus riches de France, est alors l’un des rares musées importants à n’avoir fait l’objet d’aucun programme global de rénovation. S’appuyant sur le programme scientifique et culturel déjà élaboré par la direction du musée, le projet prend forme entre 2002 et 2004. Le cabinet parisien Café Programmation en définit les grandes lignes. La cour de Bar deviendra le cœur du musée : à la fois espace urbain ouvert sur la ville et espace d’accueil pour les visiteurs. Le palais, au cœur d’une ville d’art et d’histoire, sera « révélé » dans toute sa beauté et surtout dans toute sa diversité architecturale. Deux équipes d’architectes vont travailler sur le projet. Éric Pallot, architecte en chef des Monuments historiques, va redonner toute leur splendeur à la galerie de Bellegarde et à la façade de la salle des Gardes dominant le square des Ducs. Yves Lion, lui, se charge de dessiner le nouveau musée. Tout en respectant le patrimoine, il ne s’interdit pas des gestes contemporains tel l’ajout du « toit doré », à l’emplacement d’une construction provisoire datant du… XVIIIe siècle. Le livre, à travers des interviews de personnalités qui ont œuvré à la rénovation du musée, raconte l’aventure humaine incroyable qu’a été le chantier de la première tranche. Celle de ces historiens de l’art qui ont redécouvert le palais ducal à l’occasion des travaux. Celle des Pleurants du tombeau de Jean sans Peur, partis en tournée mondiale. Celle de ces restauratrices qui ont minutieusement restauré les retables pendant deux ans. Celle encore de ces compagnons du bâtiment qui garderont le souvenir de ce chantier pas comme les autres gravé dans leur mémoire.