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La période élisabéthaine place l'Angleterre dans un mouvement de nouveauté où les influences, venant alors d'un peu partout, d'Italie mais aussi du nord de l'Europe, entament la tradition séculaire et créent des tensions, sur le plan artistique notamment, entre tradition et innovation. Néanmoins, les découvertes, avancées et les innovations techniques et scientifiques, la créativité et l'audace artistiques atténuent l'indisposition et la critique à l'égard de la nouveauté. Des personnages extravagants, soumis ici à l'analyse, entrent dans la composition des pièces de Shakespeare, Ben Jonson ou Stubbes ; l'architecture lance la perspective et les trompe-œil, alors qu'apparaît la notion de paysage et la création des premiers jardins. Ce mouvement de la Renaissance britannique qui confine à la modernité est abordé en fin de volume sous la forme de trois réflexions centrées sur le théâtre élisabéthain dans des mises en scène de Peter Sellars, Patrice Chéreau, et dans la pensée développée dans les années 30 par Antonin Artaud.