Prix public : 26,00 €
Ce volume rassemble les contributions de chercheurs de différentes aires culturelles autour de la notion d'événement, objet porteur de sens différents et, de ce fait, transversal à différentes disciplines des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, sciences du langage, sciences de la communication, sciences politiques...), ici représentées. Si, comme dit le dictionnaire d'usage, l'événement est « ce qui arrive », lié à l'expérience qu'on en a, c'est également « ce qu'il devient » au fil du temps, c'est-à-dire comment on le raconte, le nomme, le qualifie, le mémorise, et comment il se transforme lorsqu'il est « saisi » par la langue et la communication et qu'il devient ainsi objet de discours. Car l'événement, c'est également « ce qui est important pour l'homme ». Dire l'événement, c'est s'interroger sur ce qu'il représente, au-delà de l'expérience individuelle et du ressenti émotionnel: ce qu'il en reste dans l'histoire d'une société et chez ses acteurs, ce qu'il devient dans les mémoires collectives lorsqu'on en use comme un précédent pour envisager l'avenir, ou bien lorsqu'on l'oublie ou qu'on le nie. Dire l'événement, c'est finalement contribuer à le construire, à le représenter et à s'interroger sur ses référents, ce que cet ouvrage s'emploie à comprendre et à expliquer autour de cinq thèmes porteurs d'interrogations transversales: l'événement dans l'espace social; la médiatisation des événements; l'histoire, l'oubli, la mémoire; le nom d'événement et le non-événement, la langue et l'événement... L'événement est finalement une notion qui devrait intéresser tout citoyen curieux de comprendre ce qui se passe dans le monde et l'environnement dans lesquels il vit et avec lesquels il interagit. Cet ouvrage est issu d'une collaboration entre deux équipes universitaires associées, l'une de l'université de Bologne – Forli et l'autre de l'université Sorbonne nouvelle – Paris 3. Il est publié sous la direction de Danielle Londei (Université de Bologne, Italie), Sophie Moirand (Université Sorbonne nouvelle – Paris 3, France), Sandrine Reboul-Touré (Université Sorbonne nouvelle – Paris 3, France) et Licia Reggiani (Université de Bologne, Italie).