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Dans le célèbre discours qu’il tient à Munich en 1970, le critique littéraire Marcel Reich-Ranicki (1920-2013) affirme que le chapitre de la littérature judéo-allemande a été « clos de manière irrévocable » par la Shoah. Les premières publications de Barbara Honigmann, Rafael Seligmann et Maxim Biller dans les années 1980 sont donc accueillies avec surprise. Nés après la guerre, ils n’ont connu les persécutions nazies qu’à travers les récits des aînés et l’histoire officielle. Ils écrivent dans une langue qui est aussi celle des bourreaux et ont dû apprendre non sans douleur à se situer entre germanité et judéité.