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Prix Nobel de littérature 2018 Le discours du Nobel d’Olga Tokarczuk, dont la parole est à la fois lucide et porteuse d’espérance. La complexité grandissante du monde, l’interdépendance largement insoupçonnée de tous ses éléments, voilà qui exige, selon Olga Tokarczuk, « de nouvelles façons de raconter le monde ». Et si les deux premières décennies du siècle ont été le triomphe des séries télé, il est certain que la littérature n’a pas dit son dernier mot. Elle est la mieux à même de travailler à partir de fragments, de révéler un spectre plus large de la réalité, pour autant qu’elle se libère du vieux moi-narrateur. Le « tendre narrateur », c’est l’invention d’une quatrième personne du sujet, une voix à la fois impersonnelle et douée de tendresse, « la plus modeste forme de l’amour », celle qui permet de porter attention à tout ce qui n’est pas soi – les autres, les animaux, les éléments –, avec la conscience « un peu mélancolique » d’une communauté de destin. Suivi d’un texte intitulé « Les travaux d’Hermès, ou comment, chaque jour, les traducteurs sauvent le monde », et d’un inédit sur la période du confinement, « La Fenêtre », dans lequel l’auteure expose les craintes et les espoirs que lui inspire l’avenir. Ils en parlent… « Un écrivain magnifique. » Svetlana Aleksievitch, prix Nobel de littérature 2015 « Un écrivain de la trempe de W.G. Sebald. » Annie Proulx, prix Pulitzer « Avec Tokarczuk, les Nobel n’ont pas seulement choisi une femme écrivain. Ils ont choisi une femme du siècle. […] Olga Tokarczuk marque son temps […] avec une poésie et une force narrative inoubliables. » Didier Jacob, L’Obs « Des mots forgés dans une forte ambition. » Geneviève Simon, La Libre Belgique « La romancière polonaise Olga Tokarczuk a une culture vaste, qu’elle visite avec simplicité et enthousiasme. » Claire Devarrieux, Libération « Une réflexion magistrale sur le comment raconter, et le pourquoi. Olga Tokarczuk offre une conférence époustouflante aux passionnés – lecteurs, auteurs, observateurs, il faut lire cette trentaine de pages d’une densité exceptionnelle. » Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire