Prix public : 14,90 €
(Texte provisoire) Cet ouvrage analyse une série de discours de type populiste qui trouvent dans l'esthétique leur outil principal, le populisme se présentant comme une forme d'esthétisation du politique. Partant de l'analyse de trois exemples historiques et de l'analyse d'une série de débats, l'ouvrage avance l'hypothèse que le dispositif du " populisme esthétique " offre une clé pour comprendre la condition postmoderne. L'hétérogénéité esthétique n'est pas démocratique, comme le prétendent ses défenseurs, mais relève d'une logique de rationalisation. Le populisme esthétique est de nature " surmoderne " plutôt que postmoderne, et porte à leurs conséquences extrêmes une série de caractéristiques de l'idée classique de Modernité. Federico Ferrari, architecte, est Docteur de recherche en Urbanisme et enseigne "l'Histoire de la Ville" à l'Université Polytechnique de Milan. Il a contribué à différentes publications sur l'histoire urbaine et l'architecture contemporaine. Auteur, avec d'autres contributeurs, de La casa modernissima tra sperimentazione e divulgazione. Ses contributions ont été publiées dans les revues Domus, Il Giornale dell'Architettura et Urbanisme. Traduit de l'Italien.