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Aujourd'hui, la sexualité, frontale ou suggérée, est omniprésente dans le flux incessant des images véhiculées dans les médias et le business du divertissement. « C’est vendeur! », claironnent à l’unisson les spécialistes du marketing. Mais la sexualité n’a-t-elle pas toujours été une machine à fantasmes? Au-delà de la procréation, il est aujourd’hui fort heureusement admis en Occident que la quête du plaisir est indissociable du consentement mutuel et en pleine conscience. Qu’en était-il au 18e siècle? A quels niveaux s’érigeaient les barrières de la censure, de l’acceptable et du punissable? Avait-on le choix de son, sa ou ses partenaires? Autant de questions auxquelles cette publication réalisée en écho à l’exposition temporaire « _Et plus si affinités... Amour et sexualité au 18e siècle_ » présentée au Musée national suisse – Château de Prangins du 4 avril au 11 octobre 2020 donne des réponses parfois surprenantes, toujours documentées. Des articles de synthèse questionnent les conduites amoureuses et les transformations des pratiques sexuelles au regard des normes sociales et des imaginaires culturels à une époque de remise en cause des carcans traditionnels. Ils sont suivis de coups de projecteurs consacrés à des documents et objets précieux, rares ou inédits.