Prix public : 13,00 €
Des années 80 aux années 2000, la pratique de mariages mixtes est une évidence, entre afro-européens, en Europe et particulièrement en Suisse. Ce phénomène naturel lié à la nature humaine, fait fi des origines natales et de la couleur de peau. Des enfants métis naissent des conjoints mixtes ou binationaux ; de l’union entre un Noir et une Blanche ; entre un Blanc et une Noire. L’ère est à la fusion ; celle du métissage qui permet aux contraires de se croiser, de se rejoindre voire de se repousser. Des débats se font entendre çà et là. Des avis sont émis sur un phénomène bousculé par des préjugés ou des caricatures soutenues par une certaine opinion. Toléré, d’un côté, il fait son bonhomme de chemin. De l’autre, le phénomène est broyé dans une violence inouïe, par des lois administratives. Le statut juridique de la conjointe étrangère ou du conjoint étranger non ressortissant de l’UE ou de l’AELE reste chancelant. On enregistre facilement de nombreux cas d’expulsion de la Suisse, des sujets en situation irrégulière. Entre autres aléas, le métissage peut s’avérer être une porte ouverte à l’émergence des tentatives de marginalisation, de la discrimination ou de l’idéologie raciste. Evoluant entre deux identités et deux cultures, les enfants métis en font injustement les frais. Shanga est plus qu’une histoire d’attachement d’une fille à un père qu’elle n’a pas connu : une réalité de l’effacement du père, un frein à l’éventuelle construction sociétale du personnage principal. Ce roman s’inspire de faits réels.