Prix public : 12,00 €
Ironie du sort, l’écrivain russe d’après-guerre le plus lu en Russie depuis la fin du communisme n’a jamais été autorisé à publier un seul livre de son vivant en URSS. <br /><br /><i>Le livre invisible</i> retrace ses tentatives éditoriales en URSS et conte l’absurdité qui s’empare des dernières décennies post-staliniennes. L’impossibilité de publier dans son pays sera l’une des causes principales de son émigration aux États-Unis, cadre du second récit. Dans<i> Le journal invisible</i>, Dovlatov et ses amis, journalistes russes fraîchement immigrés, se confrontent à la réalité de la gestion d’une entreprise dans un marché libéral férocement concurrentiel alors qu’ils tentent de fonder un journal russophone à New York.<br /><br />Ces deux textes brossent un remarquable portrait de la scène littéraire russe de la seconde moitié du XXe siècle – des écrivains «non officiels» en URSS à ceux de l’émigration aux États-Unis –, dans la tradition ironique judéo-russe et servi par un style concis à la Hemingway.<br /><br /><br />