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Pour les femmes et pour plusieurs communautés marginalisées, le rapport au système pénal se résume trop souvent à la question des inégalités devant le droit. L'abolitionnisme pénal, mouvement initié dans les années 1970, appelle un dépassement du système judiciaire traditionnel. Comme féministes, il est urgent, bien que difficile, de repenser la place de la prison et de la police dans la société. L'Agenda 2024 présente 13 réflexions ? dont celle de Françoise Vergès et de Gwenola Ricordeau ? qui tentent une réalisation du projet abolitionniste par la justice transformatrice, la décriminalisation du travail du sexe, le définancement de la police, le soutien aux migrant·es, aux femmes incarcérées et aux proches de détenus.