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Dans un état de droit, les élus sont tenus par le droit qui a été édicté. Une des bases de l'état de droit est la séparation des pouvoirs, sur laquelle se fondent la majorité des États occidentaux modernes et qui affirme la distinction des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, et leur limitation mutuelle. L'état de droit s'oppose ainsi aux monarchies absolues de droit divin et aux dictatures, dans lesquelles l'autorité peut agir au mépris des droits fondamentaux. Ici, au Québec et au Canada, nous vivons, n'est-ce pas, sous un régime reconnu pour ses assises démocratiques, sa stabilité constitutionnelle, ses acquis en matière de primauté du droit. Mais sa valeur réelle ne doit-elle pas être évaluée en fonction de son plus récent bilan? Or, les accrocs à cet état de droit semblent devenir monnaie courante. Dans le confort et l'indifférence, pour paraphraser Arcand. Ce petit livre veut attirer l'attention sur l'importance des violations récentes qui ont de quoi surprendre, et qui surviennent dans une apparente indifférence générale pour le moins inquiétante. Quelques exemples: l'affaire Omar Khadr, la gestion des manifestations étudiantes, les bavures policières, l'utilisation de la torture, la commission Charbonneau, le retrait du protocole de Kyoto, le cas Régis Labeaume, le système de santé public, le registre des armes à feu, la réforme du Sénat, etc. Notes particulières: À noter que Vincent Marissal, de La Presse, signe une postface à cet ouvrage.