Prix public : 22,35 €
Quiconque visite le Musée national des beaux-arts du Québec ne peut s’empêcher de déambuler dans le bâtiment de l’ancienne prison des plaines, aujourd’hui reconvertie en pavillon muséal Charles-Baillairgé qui abrite des expositions permanentes. Peu de gens savent toutefois que la prison a été en activité jusqu’à l’automne 1970.Construite un siècle plus tôt dans le contexte d’une vaste réforme du système carcéral québécois, la prison des plaines devait être un modèle pénitentiaire. On pensait pouvoir y réhabiliter les déviants par le travail, la discipline et la morale religieuse. Mais entre la théorie et la pratique, il y aura un large fossé. Comme le souligne John R. Porter dans sa préface, cet établissement deviendra «un lieu où les préoccupations relatives à la sécurité et à l’hygiène des prisonniers prirent vite le pas sur les -efforts de -réhabilitation».Martin Mimeault a complété une maîtrise en histoire à l’Université Laval. Auteur de plusieurs articles dans L’Estuaire et leMagazine Gaspésie, il a travaillé pour divers organismes culturels dont le Musée de la Gaspésie, le Conseil de la Culture de la Gaspésie, Radio-Canada (Matane) et les Productions Vic Pelletier.