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Le mont Saint-Hilaire, à trente kilomètres à l’est de Montréal, a toujours présenté une aura de mystère, sans doute en raison de ses cristaux uniques et de ses falaises impressionnantes, dramatiques, qui ont longtemps amené les voyageurs à croire qu’il s’agissait du relief le plus élevé du Québec. Il ne faut pas s’étonner que les premiers habitants en aient peuplé les crevasses de fées tandis que le mystérieux lac Hertel, tout au centre, annonçait la route vers le diable et l’enfer.Connu des Amérindiens, cartographié par Champlain dès 1612, le mont se retrouve au cœur de la seigneurie de Rouville de la famille Hertel. Tout au long du XIXe siècle, sous l’impulsion des seigneurs, pomiculture et acériculture se développent. L’érection d’une immense croix sur le sommet du Pain de Sucre témoigne du renouveau catholique au Québec. Lieu touristique fort prisé, peintres et écrivains ont chanté les beautés du mont.En 1913, Andrew Hamilton Gault profite des difficultés économiques des seigneurs Campbell et acquiert le mont Saint-Hilaire, le préservant ainsi de la spéculation. En 1958, l’Université McGill hérite de la montagne, qui devient la réserve naturelle Gault. Aujourd’hui, la fréquentation de la montagne pose avec acuité le problème de la préservation des richesses naturelles.Pierre Lambert présente en détail le mont Saint-Hilaire, tant du point de vue de l’histoire naturelle que de l’histoire sociale, économique et culturelle. Il vient combler une lacune longtemps ressentie par les visiteurs et par les amoureux des beaux coins du Québec.Pierre Lambert est géographe, historien, bibliothécaire et conteur. Il est le fondateur des Cahiers de la Société d’histoire de Belœil–Mont-Saint-Hilaire. Nommé membre émérite de cette société en 1997, il a également reçu la médaille d’honneur de la Société d’histoire de la vallée du Richelieu en 1999 en plus de celle de l’Assemblée nationale du Québec en 2006 pour sa contribution exceptionnelle à l’histoire.