Prix public : 25,00 €
Depuis la nuit des temps, la ville est une dévoreuse de ressources. La société de consommation a été imposée par les urbains. Aujourd'hui, une personne sur deux vit en ville. Selon les estimations des Nations Unies, environ 70 % de la population mondiale sera urbaine en 2050. Pour l'humanité, l'augmentation du taux d'urbanisation implique une augmentation de la richesse collective et, par conséquent, une augmentation de la consommation et du gaspillage. L' essor du camionnage et du « juste-à-temps », par exemple, est une conséquence directe de la croissance de la richesse urbaine. Sauver le monde revient à sauver la Cité et vice-versa. Les choses se compliquent quand on réalise qu'il y a à peine 50 ans, les politiques étaient fortement influencées par le rural et le développement industriel. Au 21e siècle, c'est l'intellectuel urbain qui dicte le programme politique de la nation. Pas facile de sauver le monde quand le principal acteur, l'urbain, est intransigeant, capricieux, incohérent. Pour réduire l'empreinte écologique et les inégalités sociales, il faut tabler sur la solidarité et le compromis. Hélas ! c'est souvent le chacun-pour-soi qui prédomine. L'homme nouveau ne veut rien dans sa cour ni dans celle du voisin d'ailleurs. Le premier objectif de cet ouvrage est de faire prendre conscience aux citoyens et aux décideurs que les grands enjeux mondiaux ne peuvent être résolus sans l'implication des citadins eux-mêmes. Dans un tel contexte, jusqu'à quel niveau ces derniers sont-ils prêts à aller pour réduire leur consommation ? Ce livre présente plusieurs résultats originaux de recherche, notamment sur les impacts des changements climatiques et du contexte énergétique inflationniste dans le mécanisme de décision des villes. Enfin, cet ouvrage défait plusieurs mythes concernant la relation entre densité et consommation. Les auteurs s'intéressent notamment à la forme idéale de la ville, celle qui permet de combiner qualité de vie et faible consommation.