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Guerres interplanétaires, univers cosmiques, décors futuristes, mais surtout une grande préoccupation écologique, tous les ingrédients sont réunis pour faire des Écueils du temps une remarquable conclusion à la trilogie de l'auteur. La guerre entre Érymède et la Terre, prévenue in extremis par Nicolas Dérec, n'était pas la seule annonce de la Prophétie des Lunes. Maître Karilian avait aussi entrevu l'extermination du genre humain. La Terre serait-elle, comme certains le pensent, une vaste entité consciente, mise en péril par la prolifération de l'humanité ? C'est en tout cas ce que croient les Alii, race extraterrestre technologiquement avancée, qui s'intéresse de près à la physiologie et à la biologie humaines. De leur côté, les Mentors, arbitres suprêmes auxquels répondent Éryméens et Alii, se montrent de plus en plus avares de leurs conseils. Sans le vouloir, Nicolas se retrouve au coeur de ces enjeux tandis que, à l'instar de tous ses collègues métapses, il trouve de plus en plus difficile de naviguer dans le cours du temps et de voir le futur. Mais y en a-t-il encore un pour la Terre ? Dans ce troisième tome, devant le laxisme des puissances mondiales qui ne font rien pour freiner la dégradation de la Terre et la surpopulation galopante, les Éryméens, en compagnie des Alii, une race extra-terrestre fascinée par l'écologie terrestre, décident de passer à l'action. Nicolas Dérec est toujours au coeur de l'intrigue même si, pour une raison inconnue, il apparaît de plus en plus difficile pour les métapses de " voir " le futur proche. Pourtant, au moment où la planète se meurt littéralement, alors que les Éryméens s'impliquent de plus en plus, la deuxième partie de la prophétie des Lunes, qui touchait directement la survie de l'espèce humaine, apparaît soudain dans toute son horreur à Nicolas Dérec...