Prix public : 11,00 €
L'anthologie permanente des littératures de l'imaginaire. Fondée en 1974, Solaris est la plus ancienne revue professionnelle de science-fiction et de fantastique en français dans le monde. C'est le support rêvé pour ceux qui veulent lire de la nouvelle en français. La revue est nord-américaine, certes, mais elle publie aussi des auteurs français et des textes de Canadiens anglais traduits. Au fil du temps, Solaris a su gagner des lecteurs de partout à travers le monde. Solaris propose aussi des articles sur tous les thèmes possibles et imaginables qu'on puisse trouver en SF et en fantastique. On peut également y lire des entrevues originales avec des auteurs connus, voire mythiques. Alors que la popularité grandissante de la SF porte essentiellement sur ses formes audiovisuelles, Solaris continue de favoriser un travail de création et de réflexion littéraire, et souhaite rejoindre directement le public amateur de ces genres. Suite à un éditorial qui s'avère le dernier de Joël Champetier (1957-2015), ce numéro célèbre l'imaginaire tous azimuts. Natasha Beaulieu entame la marche avec " Les Précieuses Minuscules ", une charmante fable urbaine, alors que Pierre-Luc Lafrance raconte dans " Projection privée " la descente aux enfers d'un critique de cinéma aigri. Dans " Objets intelligents ", de l'auteur français Jean-Noël Lafargue, le lecteur aura de bonnes raisons de craindre la technologie qui l'entoure. Également française, Célia Chalfoun offre la fascinante et troublante nouvelle " Les Raisins de Gournah ", qui n'est pas sans rappeler la situation actuelle au Moyen-Orient. Frédérick Durand clôt le volet des fictions avec " Pour que s'anime le ciel factice ", de la fantasy préhistorique qui se démarque du fantastique qu'il nous offre d'habitude. Du côté des essais, Jean-Louis Trudel nous entretient sur la carrière du regretté Iain Banks. Quant à Mario Tessier, il partage ses recherches sur " L'imaginaire médiéval au Québec ". Pour terminer le numéro, les chroniques, dont un volet " Littéranautes " particulièrement fourni et qui donne une bonne idée de la production québécoise récente.