Prix public : 28,00 €
UNE NOUVELLE FAÇON DE RACONTER UNE HISTOIRE Dans la préface, rédigée en forme de conversation imaginaire, l'auteur déclare avec un brin d'humour à Ludovico Tagliatti, un éditeur fictif, qu'il s'agit de romans « qu'on lit les yeux fermés ». Avec tout autant d'aplomb, il suggère qu'il instaure peut-être une façon originale de raconter une histoire. Rien de moins ! Dans La nuit du violoncelliste, les personnages n' ont presque pas de passé, leur physique est à peine esquissé, leurs goûts, leurs travers, leurs qualités, leurs amours sont momentanément absents et même leurs noms. « Leur consistance, leurs forces, leurs faiblesses se révèlent non seulement par les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres mais surtout par leur comportement face à des situations inouïes. » Situations inouïes « assurément propres à la littérature, déclare Bernard Lévy, quand la littérature mène là où ni la philosophie ni la science ne peuvent aller ! » Mais ce n'est pas tout : parmi ses nombreuses extravagances, le roman accéléré se démarque en proposant une progression non linéaire du récit sans jamais tomber dans le coq-à-l'âne, en sollicitant les rouages d'une logique de la contradiction du type de deux choses l'autre. Il offre aussi une perception cinématographique de la narration par des jeux d'ellipse, des visions panoramiques des lieux de l'action, de flash-back. La suite des romans accélérés de la Nuit du violoncelliste se particularise par l'intégration de lignes musicales et d'authentiques bruitages. Les phrases et les chapitres sont courts. Cependant, paradoxe, les romans accélérés exigent d' être lus lentement, très lentement. La nuit du violoncelliste : un ouvrage excentrique et jubilatoire, une écriture suave et débridée, une démarche littéraire unique d'exploration de l'imaginaire.