Prix public : 11,20 €
Chacun de ces trois contes débute à Londres, où Melville se rendit en 1849: il dîne au 4, Elm Court, Temple, le 19 décembre (Le Paradis des célibataires), voit Macready dans Othello au Haymarket Theater le 19 novembre (Les Deux Temples) et visite le Guildhall le 9 novembre (Les Miettes des riches); cependant, chacune de ces scènes, toute précise qu’elle soit, se trouve transformée, colorée, métaphorisée par son pendant – son double – qui est tiré de la vie de Melville aux États-Unis. En lisant ces textes, en constatant leur symétrie, en acceptant de passer de l’autre côté du miroir, le lecteur se met graduellement à découvrir, puis à apprécier l’ironie de l’auteur, son regard acéré d’oiseau de proie capable de discerner toute l’hypocrisie que recèle l’homme «social».