Prix public : 10,67 €
En exploitant systématiquement les documents d'archives dont il dispose en tant que directeur des Archives municipales de la ville de Saltillo, en s'intéressant avant tout aux archives judiciaires, l'auteur nous fait entendre la voix d'hommes, de femmes, d'adolescents, de toutes races, de toutes « castes », de toutes classes sociales, qui cohabitaient difficilement autour d'une petite oasis aux marges du désert. Dans ce petit livre, les esclaves parlent plus que les maîtres, les femmes plus que les hommes et les pauvres plus que les riches. Carlos Manuel Valdés Dávila parvient même à rendre la parole aux insaisissables « barbares » chichimecas, les seuls vrais colonisés de la région, que leur nomadisme condamnait à la disparition. Au total, il fait revivre une société de western, vigoureuse, originale, bariolée, en constante adaptation, bien différente de celle de Madrid, Mexico, Lima et des autres métropoles du monde hispanique.