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Ce traité, écrit Françoise Koehler dans la préface, parait en l'année 1564, date de la mort de Calvin, huit ans avant la Saint-Barthélemy, en pleine Réforme. Il est paradoxal que le XVe siècle de la Renaissance, dit de l'humanisme, se double d'une période d'obscurantisme en ce qui concerne la femme et ses droits. Le traité de Marconville apparaît comme une tentative de justifier, voire de démontrer la légitimité qu'il y a à réduire le droit des femmes... « Il ne lui appartient de se mêler des affaires de la république pour sa trop grande légèreté, inconstance et mutabilité. Ce qui a été observé de tout temps, car dès lors que Neptune et Minerve entrèrent en controverse, (...) l'on fit trois lois et ordonnances contre les femmes. La première que jamais les enfants ne porteraient le nom de leur mère. La deuxième que jamais femme n'administrerait la république. La troisième que nulle femme ne serait appelée athénienne mais attique. »