Prix public : 10,00 €
« Pas de révolution sociale sans libération des femmes, pas de libération des femmes sans révolution sociale ! » Dans l'après-68, on cherchait un changement radical de société par la lutte des classes et la lutte contre la domination masculine. Mais la fin des Trente Glorieuses et du bloc soviétique, la propagande « libérale » et le postmodernisme ont fait oublier le désir de révolution. L'Université s'est emparée des questions du genre et des minorités. Le féminisme a évolué vers une demande d'intégration émanant surtout de femmes des classes moyennes et supérieures - et passant par la suppression des inégalités salariales avec les hommes et par une répression accrue des violences masculines. L'exploitation de classe a été reléguée derrière une foule d'oppressions à déconstruire individuellement dans la société existante. S'émanciper du système capitaliste et patriarcal implique pourtant toujours de concrétiser ce projet collectif : la révolution sociale !